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Tímameistari
Tímameistari
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Isadora ☾ Mère des ours, protectrice mais pas protégée Empty Isadora ☾ Mère des ours, protectrice mais pas protégée

Sam 31 Aoû - 13:18

Isadora A. E. Màthair
ft. Emilia Clarke, cette belle gosse
↘ carte d'identité
Nom : J'ai changé mon nom de famille pour un autre nom Islandais, qui signifie mère. En effet, je me suis beaucoup attachée à ce lieu, et ma nature à être protectrice m'a valu ce nouveau nom : Màthair. + Prénoms complètes : Isadora est mon prénom de naissance, choisit par mes parents, il était en réalité le prénom de mon arrière-arrière-grand-mère. Artio est le nom de ma déesse à laquelle je suis particulièrement attachée, j'ai donc demandé à ce qu'il soit mon second prénom. Eldwinson, est en réalité mon premier nom de famille. Je l'ai gardé en troisième prénom, comme un souvenir d'où je viens. + Âge : 30 ans, oui je sais je ne les fais pas vraiment... Ou pas+ Date et lieu de naissance : 21 mars 1988, Kayenta, Arizona, bien que je sois née en Amérique, je me sens bien plus Islandaise qu'autre chose. + Situation familiale : Mon père était simplement concessionnaire de voiture, ma mère, elle, était gardienne dans une crèche. + État civil : Célibataire, et pas peu fière ! + Orientation sexuelle : Les ours, non j'en sais strictement rien en réalité + Groupe : Jera + Dieu affilié : Artio, mère des ours, de l'abondance, l'équilibre et la protection + Année d'étude : Et non raté, cette année, je serai votre directrice !

↘ caractère

De nature protectrice et perfectionniste, je dois cela à ma Déesse. En effet, le fait qu'elle soit la Déesse de l'abondance me donne une grande facilité à gérer les choses de manière à ce que personne ne manque jamais de rien. Je veille aussi à ce que tout soit toujours équilibré, parfois un peu trop. En effet, être perfectionniste, ça a du bon, mais aussi du moins bon. J'ai un don pour l'organisation que la plupart des personnes me reconnaissent. Je ne sais pas tout faire, mais ça, c'est particulièrement mon domaine. Mais ce n'est qu'une petite partie de mon caractère.
La seconde grande partie est, comme vous l'avez deviné, est mon instinct de protectrice. Autant pour les personnes que pour mes biens, je suis quelqu'un de très minutieuse, en plus d'aimer les choses bien faites. Si être protectrice peut sembler être quelque chose de bon, il arrive parfois que la protection de quelqu'un devienne obsessionnelle. La protection à tout prix, c'est parfois dangereux. Puisque parfois, j'irai même jusqu'à en perdre la vie, s'il le fallait. Qui dit protectrice ne dit pas protégée. J'ai une fâcheuse tendance à penser aux autres plutôt qu'à moi et à m'en oublier. Et j'avoue aussi faire du favoritisme. Je n'y peux rien, c'est plus fort que moi. À part ça, on dit souvent de moi que je suis une personne laxiste et il y a souvent des personnes plus stricts qui m'accompagnent pour rétablir l'équilibre. Malgré moi, je suis appréciée de beaucoup d'adolescent, très, voir trop à l'écoute, je réduis souvent leurs bêtises au fait qu'il faut bien que jeunesse se fasse. On peut aussi dire que je ne suis pas terre à terre, je suis souvent dans mon monde, dans ma bulle où tout est rose et beau. Sans doute parce que je vis un peu trop dans le monde de la sorcellerie et pas assez dans celui des humains.

↘ premier contact
Je pense que je n'oublierais jamais ma rencontre avec Artio... Enfin, ce n'était pas Artio que j'avais rencontré, mais plutôt un ours noir de 150 kilos et long de deux mètres. Si Artio est une déesse de protection, on ne peut vraiment dire qu'elle ait cherché à me protéger une seule fois durant ces années. Et ce jour-là a sûrement été le meilleur et le pire jour de toute ma vie.
J'étais assise sagement à mon bureau comme je l'étais toujours, c'était un cours pénible et long qui concerne les mathématiques. Je n'avais jamais été intéressée par cette matière, et préférais regarder par la fenêtre plutôt que d'écouter le professeur. J'avais choisi un banc au fond de la classe, contre le mur. La salle se trouvait au rez-de-chaussé, ce qui me permettais de voir la grande cour extérieure de l'école. C'est là que je l'ai vu débarquer, cet énorme ours. J'avais d'abord détourné le regard et observé autour de moi, pensant que mon imagination me jouait des tours ou que j'étais probablement devenue folle. Quand je me suis à nouveau tournée pour regarder par cette grande fenêtre et là, mon cœur s'est arrêté quand j'ai remarqué que l'énorme animal fonçait droit sur la vitre. Personne d'autre ne semblait l'avoir remarqué, jusqu'à ce qu'une autre fille se lève en hurlant et court au fond de la classe, imitée par tous les autres élèves. Je ne sais comment, la vitre s'est brisé dés qu'elle fut en contact avec l'animal, et celui-ci ne semblait avoir aucune séquelle. Son rugissement a retenti dans la pièce comme le cri d'un monstre. Il s'était dressé sur ses deux pattes, imposant comme s'il allait attaquer les autres membres de la classe, à moins que cette parade ne fut juste une technique d'intimidation. Ses dents étaient longues et jaunâtre, son pelage semblait doux et soyeux, ses yeux eux, avaient quelques choses de bien plus humain, qui ne montrait pas de la colère, mais bien de la peur. Après cela, changeant du tout au tout, l'ours s'était alors couché à mes pieds, adoptant alors bien plus une attitude de chien que d'animal sauvage.
derrière l'écran
Twiggounette | Noémie
Quel âge as-tu ? 20 ans Comment es-tu arrivé jusqu'à nous ? On va dire par le biais de la sorcellerie Comment trouves-tu notre forum ? Beau oui oui il est beau  :tourne:  A quelle fréquence penses-tu nous rendre visite ? Le plus possible... Oui oui, je serai toujours là pour moi Un petit mot pour la fin ? Je vous aime 


Je suis peut-être protectrice, mais je ne suis pas protégée
Je suis née, enfant unique de ma famille, petit bébé tout potelé, rien ne pouvait me différencié d'un autre. J'avais peu de cheveux -et même si j'en avais, ils étaient si clairs qu'on ne pouvait les percevoir- et de grand yeux bleus profonds. De longs cils et un visage tout rond, voilà ce qu'on pouvait dire de moi à l'époque. Mes parents m'ont toujours aimée et ont toujours veillé à ce que je ne manque de rien. Je n'ai pas grand chose à raconter sur ma vie de mes zéro à trois ans étant donné qu'être un bébé, ça se résume à être un tube. Aucun souvenir, aucun événement marquant et encore moins d’exploit.

Enfant, j'étais un tant soit peu niaise, je croyais absolument tout ce que les autres enfants pouvaient me dire, et ainsi, vous savez à quel point ils peuvent être cruels. La cour de récréation était un enfer aux yeux des autres. Pourtant, ce que je pouvais endurer m'était bien égal, et je trouvais toujours cela normal. C'est ainsi qu'un jour l'un des enfants avait tracé autour de moi un cercle à la craie et avait prétendu que si j'en sortais, ma mère allait mourir. Idiote comme j'étais, j'y avais cru. Voyant cela, l'institutrice avait convoqué mes deux parents et leur avait expliqué toute la diablerie dont j'étais victime. Aussitôt, mes parents décidèrent de me changer d'école. Et ainsi, la vie reprit son cours. Les enfants n'étaient pas plus gentils, mais en tout cas, ils ne me prenaient pas pour le bouffon de service. J'avais quelques amis, mais je n'en demeurais pas moins une enfant solitaire. Je passais la plupart de mon temps à construire des abris pour les insectes, ou bien à parler aux arbres. Certains me traitait de folle, mais je ne m'en plaignais pas. Malgré tous les efforts des personnes m'encadrant, je ne suis jamais parvenue à trouver ma place, je ne me sentais nul par chez moi. Mais taiseuse, comme toujours, mon ressenti restait un immense secret pour l'humanité toute entière. Je ne me suis jamais plainte, j'ai toujours pensé, que la vie était probablement pire ailleurs et que ma impassibilité était une preuve de force. Ça ne m'a jamais fait souffrir, j'étais bien, juste bien et petit à petit je m'étais encrée dans ce qu'on appelle la norme.

Ni bonne, ni mauvaise à l'école, j'avais cependant un goût prononcé pour toutes les activités littéraires et détestais définitivement les sciences et les maths. J'avais choisi d'amblé les langues anciennes, sans même me poser la question de savoir pourquoi elles m'intéressaient. Aujourd'hui, je sais pourquoi. Le jour de ma première rencontre avec le monde de la sorcellerie était un jour comme les autres, j'avais eu 16 ans quelques mois auparavant. C'était presque la fin d'année et heureusement pour moi, le proviseur m'a laissé passer mes examens, même après la catastrophe. Le regard des autres n'avait jamais été aussi dur et plus aucune des personnes ayant prétendu être mon ami ne me fréquentait. Ils étaient tous morts de peur.

L'ours avait rapidement capturé, ours qui était en réalité une ourse. Elle avait été emmenée à la fourrière, placée dans une grande cage, attendant la mort. Pensant à ses probables petits, mourant de faim ou encore à la fin tragique, non méritée qui l'attendant, je ne pouvais laisser faire. Les hommes étaient cruels. Après tout, elle n'avait rien fait de mal, elle n'avait ni tué, ni blessé, ni rien d'autre. Mais dés que l'homme est apeuré, il n'y avait rien à faire, il ressentait l'irrésistible besoin de tuer, au lieu de comprendre. C'est ainsi que j'accomplis mon premier acte de protectrice. J'ignore encore comment, mais j'avais réussi à m'infiltrer de nuit dans cet endroit et à libérer cet animal. Je ne l'ai plus jamais revue, je n'ai d'ailleurs jamais passé de temps avec elle. C'est un animal sauvage, pas un ami. Pourtant, elle était la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie.

Je n'ai jamais eu peur, ou appréhendé mon entrée à Teiwaz Othalaz, en fait je n'ai jamais rien appréhendé de ma vie. Cela est sans doute dû à mon équilibre intérieur. Je me suis vite attachée à l'endroit, aux gens, à la nature, à cette façon de vivre. J'ai alors consacré ma vie toute entière à cet endroit, oubliant presque le temps et mes parents. Je m'en veux en peu d'ailleurs, de si peu les voir. Pourtant je les aime énormément. Mais ma place était définitivement ici. Très vite j'ai compris que je vivrais toute ma vie dans cet endroit bizarre, coupé du monde. C'est à peine si je rentrais chez moi pour les vacances. L'école était devenue chez moi.
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