Nath | Un intello mal tombé [terminée]

Nathaniel est né à Londres un 17 Avril. Ce n’était pas vraiment une surprise pour ses parents qui voulaient un enfant. Il a grandit dans un milieu aisé avec des parents justes et droits, prônant une certaines ouverture d’esprit, bien qu’elle semblait parfois étrange. Durant toute son enfance, Nath a ressenti comme une pression sur ses épaules, quelque chose qui le poussait à l’excellence, comme si c’est parents étaient déçu de lui, qu’il n’était pas assez bon. Pourtant ses notes à l’école le faisaient briller et ses parents étaient pourtant fiers de lui, mais il y avait quelque chose… La vérité c’est qu’il savait. Il savait mais il ne pouvait pas en parler. La magie était réelle, ses parents étaient des sorciers, ils avaient été élu par des Dieux. Son père était l’élu de Cavillace, une déesse vierge qui a enfanté, et sa mère de Quetzacoatl dieu de la sagesse, de la vie, des connaissances, étoile du matin, fertilité, patron des vents et de la lumière, le Seigneur de l'Ouest. Deux dieux droits, à l’image de l’éducation donnée à leur fils. Cette quête de l’excellence était aussi une peur de ses parents qu’il n’arrive pas à surmonter la vie en sachant que la magie était là, sans même savoir qu’il y aurait accès un jour lui aussi. Du coup, il était wicca et réagissait très bien à la magie de guérison de son père, entre autre, mais n’avait pas de magie. Ce qui est normal quand on n’a que cinq ans.

Et le temps passe et vers ses dix ans, Nath se rend compte de son attirance pour les garçons. Il le cache à ses parents, ne sachant pas comment ils réagiraient, il se concentre sur son parcourt scolaire. Et, de toute évidence, il vaut mieux que ses camarades de classe ne l’apprennent jamais. Après tout, il a déjà assez de problème comme ça en étant le fils à papa premier de la classe. Ce qui l’endurcit par ailleurs. Il est moins fragile, moins sensible. Il est tenace et ne jure que par ses études et le travail. Il veut atteindre l’excellence, même s’il ne sera pas « magique » comme ses parents, il veut avoir quelque chose pour avancer et être à la hauteur.

Quelques années plus tard, avec son entrée à enseignement secondaire, les choses ne s’arrangent pas forcément pour notre premier de la classe qui à eu quelques histoire avec des garçons qui n’ont jamais durées. C’est à partir de sa 11ième année (équivalent seconde en Angleterre) qu’il rencontre un garçon. Si ces relations en classe s’améliorent, il reste l’intello bosseur, mais Ethan arrivent parfois à lui faire sortir le nez de ses bouquins. Ils restent ensemble deux années au lycée, mais un évènement vient bousculer la vie de Nathaniel. Il avait été élu d’un dieu lui aussi.

Et de tous les dieux il fallait que ce soit lui. Lui qui est si studieux se retrouve à être l’élu du dieu des morts, du sexe, grand amateur de danse et de festivité alcoolisées, le Baron Samedi. Sans doute une farce, une mauvais blague, comme s’il se la jouait dieu de la discorde. Pourquoi lui, il n’en savait fichtrement rien, mais ce petit malin avait gâché son bal de fin d’année. Il y était allé avec Ethan, près à passer une excellente soirée. Ses parents n’étaient toujours pas au courant de son homosexualité et il n’avait pas prévu de leur dire. En tous cas, le Baron s’est un peu amuser à cette soirée et a réussi à l’isoler pour lui expliquer deux ou trois trucs. Autant dire que Nath a complètement paniquer, bien sûr que le Baron savait que ses parent étaient élus et bien sûr qu’il n’a pas été choisi au hasard, mais lui ruiner sa soirée, seule soirée qu’il s’était octroyer c’était un peu gros. En tous cas, le Baron avait bien décidé de profiter de la soirée et Nath à fini un peu pompette diront nous, et Ethan a du le raccompagner chez lui, annonçant à ses parents qu’il était son petit ami. Le lendemain, avec une bel gueule de bois, Nath à du s’amuser à expliquer tout ça à ses parents qui étaient partagé entre la surprise, la joie et l’inquiétude. Parce que si ils ont des airs de conservateurs de l’équilibre et de la justice, le Baron lui, ce n’est pas vraiment son genre.

Dans tous les cas, l’annonce de son entrée dans l’école de ses parents est tout sauf une surprise, d’ailleurs, quand Teiwaz Othalaz les a contactés, ils avaient déjà prévenu l’école et Nath avait prévenu Ethan qu’il était accepté dans une école spécialisé. Ce fut un peu un choc, mais Nath savaient qu’il ne pourrait pas lui en parler. Ils ont alors pris la décision de rester ensemble. Ils se verraient pendants les vacances après tout et il y avait toujours les téléphones. Enfin, il ne pourrait pas s’en servir dans le château, mais il comptait bien trouver un moyen de rester en contact avec Ethan, même si pour ça il devrait lui écrire des lettres. Après tout, c’était une personne qui comptait vraiment pour lui. Et puis, ses parents l’avaient bien pris, visiblement le Baron Samedi, ça semblait pire…

Ils passent donc deux ans sans se voir ou très peu. Leur relation dure malgré tout, même si aucun d’eux ne sait vraiment si l’autre est fidèle, en tous cas, Nath l’est. Les mensonges à répétition de Nath quand à son incapacité à lui dévoiler la nature exacte de sa condition, éveillent des soupçons et réveille la nature jalouse d’Ethan. Ils se disputent de plus en plus souvent, mais continuent de compter l’un pour l’autre et la rupture pourrait être douloureuse des deux côtés. Cela fait tout de même cinq ans qu’ils sont ensemble, dont trois depuis que Nath à rejoins Teiwaz Othalaz Alors Nath fait de son mieux et travail dur pour obtenir des notes convenable, fidèle à son naturel studieux, il s’intéresse, interroge, participe, étudie, lit, s’exerce, il fait tout et au mieux, passant encore une fois pour l’intello premier de la classe qui n’a pas de vie ou de passion en dehors des cours. Il ne mentionne jamais le nom de son dieu, il ne veut pas qu’il se sache. Après tout, il n’en est pas fier, il ne lui correspond pas. Leur relation est d’ailleurs bien tendu et le Baron aimerait pousser Nath à plus de folie : l’alcool, le sexe, donc tromper Ethan, la fête, l’oisiveté, s’amuser en somme. Tout ce que Nath n’est pas. Mais il tient bon et fait le minimum pour contenté le Baron, même si ce n’est clairement pas suffisant. Cette tension se ressent et le premier de la classe est parfois nerveux et sur les nerfs, perdant presque son sang froid pour un rien, même s’il reste généralement clame et studieux quand le Baron se décide à lui foutre la paix.